ACF

Etre adhérent à ACF c’est s’engager dans le respect de la charte des bonnes pratiques de compostage dont voici un résumé.

La plateforme de compostage et le process de fabrication

1. Intégration environnementale

La configuration de la compostière et l’organisation des chantiers qui s’y déroule participent à la bonne intégration environnementale de l’entité.
L’agriculteur composteur s’assure notamment de la bonne intégration paysagère de la compostière en ayant recours aux aménagements adéquats.
Il fait également en sorte que l’activité développée minimise les nuisances.

2. Produits entrants

Nos outils de gestion :

– Liste des produits admis sur la compostière ;
– Recueil des quantités entrantes ;
– Recueil des analyses préalables.

3. Le suivi de la phase de la fermentation active

suivi de la phase de fermentation active

Nos outils de gestion :

– Courbe de suivi des températures avec enregistrement des dates d’interventions → carte d’identité du lot

4. Le suivi de la phase de maturation

Nos outils de gestion :

– Fiche de suivi de la maturation avec résultat des tests et enregistrement des dates d’interventions → carte d’identité du lot

L'utilisation du compost
1. La valeur agronomique du compost

Les valeurs seuil minimum :

Fiche d'analyse d'un lot

Nos outil de gestion :

Recueil des analyses et des résultats de test → carte d’identité du lot

2. L’innocuité du compost

Les valeurs seuil minimum :

1 analyse ETM / CTO / Agents Pathogènes par lot de commercialisation
< 1% en poids de Matière Brute pour les plastiques, les verres et les métaux

Nos outil de gestion :

Recueil des analyses → carte d’identité du lot

3. La valorisation du compost
Cahier d'épandage rempli suite à la valorisation du compost par l'agriculteur sur son exploitation

Lorsque l’agriculteur composteur valorise le compost sur son exploitation, il tient à jour un cahier d’épandage sur lequel il indique :

Lorsque le compost est valorisé hors de l’exploitation, l’agriculteur composteur tient à jour un « registre des sorties » dans lequel il indique :

Cahier d'épandage rempli suite à la valorisation du compost par l'agriculteur hors de son exploitation

Pour la sécurité

1. Minimiser les nuisances olfactives

Nos engagements :

– suivre une formation à la chimie des odeurs ;
– utiliser la météo comme un outil de pilotage ;
– adapter l’organisation des chantiers en fonction du risque odeur ;
– optimiser la conception de la plate-forme ;
– optimiser le process de compostage ;
– être attentif aux remarques du voisinage.

2. Communiquer sur les avantages du compostage et du compost

Nos engagements :

– mettre en place avec des organismes de développement agricole locaux et l’Ademe, unréseau de parcelles de démonstration ;
– au minimum, une journée portes ouverte tous les deux ans pour communiquer sur le savoir faire et sensibiliser un large public aux enjeux et intérêts du compostage ;
– Élaborer des supports pédagogiques à destination de différents publics.

3. Prévoir les risques professionnels

Nos engagements :

– Rédiger le document unique et le programme annuel de prévention ;
Détenir le CACES ;
– porter une protection respiratoire adaptée lors du broyage, du retournement et du criblage ;
– porter une protection cutanée lors de la manipulation des produits ;
– être à jour des vaccins obligatoires.